samedi 22 août 2015

Le cas foireux du stage de foot.


Alors, on va pas se mentir, l'expérience foot a été désastreuse.
J'avais finalement suivi les conseils de Michel, Martine et Nicolas. C'était peut-être pas eux qui me l'avaient suggéré, mais à cet instant, mon cerveau et ma mémoire vivent une vie parallèle à la mienne...
Donc, j'ai suivi ce judicieux conseil : orienter Sacha dans un sport collectif, à savoir le FOOT.
L'idée étant qu'il s'intègre dans un groupe d'enfant de son âge et aussi des plus âgés, pourquoi pas?
Qu'il se dépense et évacue l'excès d'énergie.
Qu'il parvienne à fonctionner dans le groupe en question selon les règles et les normes propres à ce groupe.
Mais aussi, qu'il y (re)trouve des copains et qu'il prenne plaisir à passer du temps avec eux.
Accessoirement, qu'on lui découvre une certaine habilité pour ce sport. Mais pour moi, cela restait une option facultative au cahier de charge.
La suite est sans surprise sinon je n'en serais pas là à me plaindre.
Il est parti le premier jour, tout motivé et est revenu mouillé, sale mais content.
Pareil pour le deuxième, même état de crasse, même sourire.
J'ai presque commencé à y croire.
Quand au matin du troisième jour, l'entraîneur, fort joli de sa personne, n'y est pas allé par quatre chemins, en me disant qu'il ne sentait pas mon fils pris d'un élan passionnel pour le foot ( ce qui je le conçois peut arriver, sinon tous les petits garçons feraient du foot et rien que du foot et les autres sports... Quels autres sports, déjà ?)
Il a aussi dit que son comportement distrait, peu attentif posait problème, ...
C'est quand il a prononcé une phrase du genre :" il est pas méchant, hein" que j'ai vraiment vu où il voulait en venir.
Il a mis le doigt sur le comportement bizarroïde et donc inadapté du gamin.
J'étais tiraillée entre mon fils relativement satisfait de ce qu'il faisait et le pro, l'entraîneur qui voyait déjà que ça allait coincer.
2 jours, il aura fallu 2 petits jours pour qu'il se trouve, de nouveau avec une étiquette.
J'avais espéré que la trêve des vacances l'aurait fait gagner en maturité, que le valoriser et lui proposer une activité en groupe aurait eu un effet positif sur ses aptitudes ou non aptitudes relationnelles.
Et puis non, rien.
Juste l'impression qu'à nouveau, une porte se ferme.
(Et dans quelques jours, c'est la rentrée, je crois que je vais y laisser ma peau, tellement j'ai peur)

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