lundi 14 novembre 2011

Les larmes du soir.

 
Dès que le soleil se couche, tu deviens inconsolable.
J'ai l'habitude de ces larmes-là. Celles qui ne passent pas même si tu passes de bras en bras, les miens, ceux de ton papa, ceux de ton grand frère.
Celles qui résistent aux bercements, les récalcitrantes aux massages de ton petit ventre, celles qui tiennent bon, même avec une chanson douce.
Ton petit corps est tout tendu.
Tu cries jusqu'à n'en plus pouvoir et tu sais le faire longtemps.

Et parfois comme un miracle, tu te mets à téter et tu t'endors, tu passes des heures contre moi pour enfin te calmer et entrer dans la nuit.
Ou alors comme ce soir, c'est dans l'écharpe que tu as trouvé du réconfort. Bien enveloppé, en position foetale comme il n'y a pas encore si longtemps.
Tu as écouté l'histoire qu'un de tes frères à réclamé et dis au revoir à la lune et aux étoiles avec l'autre.
 
 
Dors mon coeur ...

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