lundi 19 septembre 2011

C'est un garçon.

Quatrième grossesse, les mâles règnent sur la maison.
Le destin, le vie, le hasard, là-haut ou qui que ce soit ne pouvait m'apporter qu'une fille!

Une tribu de 3 mecs, deux neveux et pas de nièce, là c'est le moment d'inverser la vapeur.

Deuxième écho(en juin), je ne veux pas savoir, non, non, je veux la surprise, je veux t'accueillir quoiqu'il arrive comme il se doit. J'ai des idées très arrêtées là dessus!

J'ai lu "Trois fées pour un plaidoyer, ou l'éloge d'une naissance amoureuse et consciente" et j'en ai retenu que la déception pendant la grossesse empêche d'investir le bébé à venir alors qu'il est plus facile de digérer "l'histoire" une fois que le petit s'est fait chair à la naissance.
Je me mets la pression!

Deuxième écho et là, bingo : j'ai vu ou alors petit farceur, tu t'es montré comme pour me contredire?

Un garçon.

J'ai du mal et je m'en veux aussitôt de penser ça.
Tu es en pleine forme et que demander de mieux?
Les larmes coulent, pas sur toi mais sur la mère indigne que je suis.
Ton papa ne comprend pas ma réaction, moi, mes hormones parlent.
Pourtant je t'aime.

TU es un petit garçon et je dois donc faire le deuil de ma petite fille.
Le deuil de la relation mère-fille.

Trop de sentiments resurgissent en moi, trop de questions.
J'aimerais comprendre pourquoi, j'ai tant envie de cette relation mère-fille.
Pourquoi elle va me manquer cette petite fille.
Aujourd'hui, à la veille de ta naissance, j'ai parcouru du chemin, je n'ai pas encore toutes les réponses.
Peu importe, ça viendra en son temps.
La déception a fait place à une immense joie de t'attendre.
Grâce à une préparation affective à la naissance, je suis allée à ta rencontre et tu m'as tendu la main.

Dans mon ventre, je t'appelle et à chaque fois, tu me réponds par tes mouvements sous mes mains.
Tu t'apaises à chaque fois que je te berce ou que je pose mes mains sur toi.

Notre rencontre, très prochaine, ne sera que la continuité de ce que nous avons construit, ensemble, au fil des semaines.

A très vite, mon bébé.




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